21 février 2010

Revue de presse: Eurosport.fr

Article paru le vendredi 19 février 2010: "L'arbitrage, ca devient grave"


Ou comment 4 équipes de L1 et de Champions League ont perdu leurs matchs sur des erreurs d'arbitrage...



15 février 2010

Blatter «d'accord» pour la vidéo si...

lequipe.fr - 24 janvier 2010


La Fifa pourrait avoir bientôt recours à l'utilisation de caméras sur la ligne de but si le système est sûr de fonctionner efficacement, a laissé sous-entendre Sepp Blatter, dimanche. «Je ne suis absolument pas contre. Si la technologie est prête à être adoptée, alors je suis d'accord», a déclaré le président de l'instance mondiale dans le quotidien suisse SonntagsBlick. 

Néanmoins la mise en place de ce nouveau procédé pourrait prendre du temps, c'est pourquoi Blatter a d'ores et déjà annoncé qu'il ne sera pas opérationnel pour le Mondial. 
«Si la sécurité du système est garantie, nous allons l'introduire. Mais il ne sera pas prêt pour la Coupe du monde de 2010», a-t-il assuré. La requête sera en tout cas étudiée en mars, lors du prochain conseil de l'International Board, lequel fixe les règles et reste le seul à pouvoir les changer.

14 février 2010

Paru sur le post.fr : Football et vidéo-arbitrage : la solution des challenges

Disponible également sur la page du post.fr

Le 11 février 2010, Bertrand Layec, manager des arbitres de L1 au sein de la Direction Nationale de l’Arbitrage (DNA), a reconnu que 11 buts avaient été injustement invalidés après 23 journées de championnat. Même si ce nombre ne correspond qu’à 2% des buts validés, chaque erreur est vécue comme une injustice de la part des acteurs : joueurs, dirigeants et supporters. 

Selon l’enjeu, certaines erreurs prennent même des dimensions dépassant le cadre du football : en novembre 2009, la passe décisive de la main de Thierry Henry a déclenché une vague d’indignation dans la population, véhiculés par les médias du monde entier, auprès du joueur et de l’arbitre suédois M. Hansson, pointant l’absence de fair-play du français et la frustration générée chez les irlandais.

De nouveaux appels à l’utilisation du vidéo-arbitrage ont été lancés, toutes refusées par les instances dirigeantes : UEFA, FIFA ou International Board. Le principal argument avancé n’est autre que l’universalité du sport : « L’arbitrage du football ne doit pas être à deux vitesses ». Simplissime. Le football est un sport qui ne peut être arbitré que d’une même façon, partout sur la planète. 

Les amateurs du dimanche, qui font face à une pénurie d’arbitres et se débrouillent comme ils peuvent apprécieront. Et ne parlons pas du quatrième arbitre, présent dans les matchs professionnels ou des deux arbitres de surfaces en UEFA.

D’autres affirment que la vidéo est incompatible avec le football car casserait le rythme des matchs ou que les images ne permettent pas à 100% de juger d’une action.

Pourtant certains sports ont adopté l’assistance-vidéo avec succès, sans renier leur esprit : rugby, hockey sur glace et tennis sont les plus souvent cités (sans parler de la photo-finish ou des lignes mordues en athlétisme).

Le football devrait-il donc rester en marge des nouvelles techniques ? La vidéo dans le jeu est-il réellement incompatible ?

La réponse à ces questions est évidemment non. 

La vidéo peut être une formidable aide pour les arbitres sans que le jeu en soit dénaturé. Le fair-play y retrouvera même une place importante.

La solution ? Les challenges.

Comme au tennis, il devrait être possible pour chaque équipe de demander l’avis de l’arbitre-vidéo une fois par mi-temps.

Demandé par le capitaine auprès de l’arbitre centrale, le jeu ne serait ainsi coupé que quatre fois par match, tout au plus, et pourrait concerner toute phase de jeu.

Limités, les « challenges » donnés à chaque équipe seraient utilisés avec intelligence et protègeraient les arbitres :
- Les joueurs ou dirigeants ne pourraient plus leur reprocher leurs mauvaises décisions : l’équipe n’avait qu’à utiliser son challenge.
- Le fair-play serait aussi de retour dans le jeu : admettons qu’un arbitre siffle un penalty suite à une faute d’un défenseur. Nous verrions ce dernier se précipiter vers son capitaine lui indiquant de ne pas utiliser le challenge car admettant avoir commis la faute. 

Ainsi, de longues et inutiles discussions entre joueurs et arbitres disparaitraient. Au bénéfice de l’esprit du jeu.

Outre responsabiliser les joueurs et protéger les arbitres, ce système rassurerait les supporteurs car corrigeant ou appuyant les décisions de l’homme en noir sur les phrase de jeu importante.

L’image analysée par l’arbitre-vidéo lui permettra d’apporter son jugement face à ce nouveau point de vue. Utilisée dans les phases d’essai en rugby, l'assistance-vidéo a permis, selon Didier Mené, Président de la commission centrale des arbitres français de Rugby, de diminuer par 98% les erreurs d'arbitrage (Leparisien.fr - 26/12/2009). 

L’image, quand elle est nette et sans ambigüité, est une preuve irréfutable. Schumacher en 1982, Maradona en 1986, Vata en 1990, Henry en 2009 et plus récemment le but de Chamakh contre l’OM en janvier 2010 : autant d’erreurs d’arbitrage que l’arbitre-vidéo aurait pu corriger…

Un jeu préservé, plus de fair-play, moins d’erreurs, ce système a toutes les chances d’intéresser le monde du football, en cette année de coupe du monde en Afrique du Sud. 

La balle est maintenant dans le camp des instances dirigeantes.