29 décembre 2009

Italie : Collina, militant actif pour la vidéo

Information de MAXIFOOT :

Pierluigi Collina persiste et signe. Afin de venir en aide à ses ex-confrères, l'ancien arbitre italien s'est une nouvelle fois exprimé en faveur de la vidéo, après une année 2009 mouvementée sur le plan de l'arbitrage. "Les choses ne peuvent continuer ainsi. L'arbitre est le seul qui doit décider avec ses propres yeux, tous les autres utilisent la technologie pour juger les actions… C'est comme si on demandait à un médecin d'opérer le genou d'un joueur avec des instruments beaucoup trop usés", affirme Collina dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport. Des déclarations qui ne devraient pas faire évoluer d'un iota les positions du président de l'UEFA Michel Platini, opposé à tout usage de la technologie dans le football.


28 décembre 2009

Revue de presse

L'arbitre norvégien de Chelsea - Barcelone la saison dernière (où il avait oublié de siffler 3 penaltys pour Chelsea) devient curé ! Plus d'info sur le site de 20minutes.fr


27 décembre 2009

Contrer les arguments des opposants au vidéo-arbitrage

L'APUMA a lu avec attention l'article "Vidéo-Arbitrage : les illusions dangereuses ; les exemples du rugby et du football"de Jacques Blociszewski, ardent opposant au vidéo-arbitrage, paru en 2004. Nous avons repris un à un ses arguments parus dans son article et lui apportons une réponse :

Argument n°1 : Le vidéo-arbitrage briserait le rythme du match et diminuerait la fluidité du jeu

Nous sommes d'accord pour dire que le vidéo-arbitrage ne doit pas être utilisé pour chaque action "litigieuse" durant tout le match (sous peine de dénaturer le jeu). Il doit donc être correctement délimité.

Afin d'éviter un grand nombre de "coupures", l'APUMA propose deux recours possibles à la vidéo :

1/ Lorsque l'arbitre a un doute sur le franchissement de la ligne de but

2/ En donnant la possibilité à chaque équipe de demander l'assistance-vidéo 1 fois par mi-temps auprès de l'arbitre. Le nombre de "challenge" étant limité, chaque équipe devra l'utiliser avec bonne intelligence et au meilleur moment.

Argument n°2 : Il est nécessaire de garder l'aspect universelle du football (et donc les mêmes règles partout dans le monde)

Les bases du football ne changent pas. Seul un nouvel outil sera donné aux arbitres pour les aider dans leur prise de décision. C'est la même logique qu'ont suivi FIFA/UEFA pour l'expérimentation de l'arbitrage à 5 en Europa League : des yeux supplémentaires pour juger...

Argument n°3 : Le vidéo-arbitrage ne tient pas compte de l'esprit du jeu : l'arbitre doit certes appliquer la règle mais il doit aussi l'interpréter

La règle doit prévaloir sur l'interprétation, même si l'action est "belle". Si le ballon franchit la ligne, il franchit la ligne. Point.

Argument n°4 : L'autorité de l'arbitre y perdrait

Non, les arbitres restent les maîtres à bord. En cas de recours à l'assistance-vidéo, le ralenti serait visionné par l'arbitre-vidéo. De plus, les remarques désobligeantes d'après-match sur la qualité de l'arbitrage diminueront. Et avec la possibilité d'entendre les commentaires de l'arbitre pendant le match, sa fonction serait humanisée et ses paroles, pédagogiques.

Argument n°5 : Les images diffusées ne sont pas à 100% fiables et peuvent être difficiles à interpréter. Trancher face à l'image prend du temps et n'offre aucune garantit de preuve : le vidéo-arbitrage est le triomphe de l'indécision

Dans tous les cas de recours, le bénéfice du doute doit prévaloir à l'équipe "mise en cause".

Toutefois, d'après Didier Mené , Président de la commission centrale des arbitres français de Rugby, l'assistance-vidéo a permis de diminuer par 98% les erreurs d'arbitrage dans les phases d'essais (Leparisien.fr / 26déc2009).

L'outil n'est donc pas parfait, mais très utile pour prendre un plus grand nombre de décisions "justes".

Argument n°6 : La télévision influe sur le comportement des joueurs

...et sur les supporters. Nous pouvons voir des ralentis, mais pas l'arbitre.

Soit on va jusqu'au bout de la logique en adaptant le vidéo-arbitrage au football, soit on interdit les ralentis aux télévisions !

Argument n°7 : Le vidéo-arbitrage amènera plus de publicité dans les matchs

Comme l'expérience le montre en tennis ou en rugby, les coupures de publicité n'existent pas dans les phases d'arbitrage-vidéo. Nous souhaitons donc que le football suive cette même logique.

Erreur d'arbitrage lors de Birmingham City - Chelsea

Birmingham City 0-0 Chelsea

"(...)Les Blues locaux auraient dû ouvrir le score à la demi-heure de jeu sans une erreur d'arbitrage (31e). A la suite d'un corner repoussé par la défense londonienne, Johnson récupérait le ballon dans la surface, couvert par un Didier Drogba à terre devant le but, avant de centrer pour Benitez qui le poussait au fond des filets. Le corps arbitral refusait ce but valable pour un hors-jeu inexistant, l'attaquant équatorien étant sur la même ligne que Drogba et - surtout - tout simplement derrière le ballon lors de la passe de Johnson.(...)"

Info trouvé sur :
http://www.football.fr/footballfr/cmc/angleterre/200952/mu-des-tigres-dans-le-moteur_78875.html

26 décembre 2009

Revue de presse

Paru aujourd'hui sur leparisien.fr:

"Apparue dans le rugby lors de rencontres internationales à la fin des années 1990, la vidéo a été instaurée en France à partir de 2005. Elle est utilisée principalement pour valider ou non un essai, un drop. Ancien arbitre, aujourd’hui président de la commission centrale des arbitres français, Didier Mené analyse cette évolution.

Comment avez-vous accueilli l’instauration de la vidéo dans l’univers du ballon ovale ?
Didier Mené. La hantise des arbitres, c’est de se tromper. Surtout quand une erreur inverse le résultat d’un match. Nous étions tous demandeurs ! Plus l’action se rapprochait de l’en-but et plus cela était stressant. On a vécu l’arrivée de la vidéo comme un soulagement.

Avez-vous souvent été confronté à des erreurs d’arbitrage ?
En 2004, lors d’un Toulouse - Biarritz, j’ai refusé un essai valable à Imanol Harinordoquy. A la suite de cette erreur notamment, on a instauré l’arbitrage vidéo en Top 14, car les matchs y sont filmés. En Pro D2, il y a des juges d’en-but, ce qui revient à peu près au même. Ils n’ont pas le ralenti, mais l’oeil peut balayer tous les angles de vue.
Dans les deux cas, on a éliminé 98 % des erreurs.

Envisagez-vous d’autres évolutions ?
On est en train d’expérimenter la vidéo pour des actions se déroulant à 5 m de la ligne de but, c’est-à-dire en situation d’essai. Mais si on va plus loin, on risque de déresponsabiliser les arbitres.

Comprenez-vous le débat qui a lieu dans le football ?
L’argument de Michel Platini sur l’universalité du foot est recevable, mais il doit y avoir aussi une notion d’exemplarité. Si l’arbitre est plus respecté dans le rugby, c’est parce qu’il est ouvert aux innovations. Les systèmes vidéo et audio l’humanisent. Je n’ai aucun tabou."

25 décembre 2009

Revue de presse

Dans un entretien avec Foot01, Bruno Derrien évoque la situation de l'arbitrage français et ne ménage évidemment pas les instances actuelles.
http://www.foot01.com/ligue1/derrien-l-image-de-l-arbitrage-francais-n-est-pas-bonne,43710

Rennes, la réponse de la DNA / Marc Batta et Bertrand Layec répondent sur lequipe.fr aux attaques du clan rennais sur l'arbitrage de M. Falcone lors de Sochaux-Rennes (2-0), mercredi lors de la 19e journée de L1 :
http://www.lequipe.fr/Football/breves2009/20091224_191531_rennes-la-reponse-de-la-dna.html

Le TOP 10 des erreurs d'arbitrage d'après SO FOOT


http://www.sofoot.com/top-10-erreurs-d-arbitrage-119655-article.html

1 – La main de Dieu (Diego Maradona, Mexique 1986)
2 – Geoffrey Hurst (Angleterre 1966)
3 – Thierry Henry (France – Eire 2009)
4 – L’Allemagne (Italie 1990)
5 – Fabrizio Ravanelli (PSG – OM 1997)
6 – Corée du Sud – Italie 2002
7 – Battiston vs Schumacher (Espagne 1982)
8 – Peguy Luyindula (Coupe de la Ligue 2008)
9 – Main de Vata (C1 1990)
10 – Luis Garcia (Liverpool – Chelsea 2005)

24 décembre 2009

Arbitrage-vidéo : le Tennis, le Hockey sur glace et le Rugby en exemples

Tennis :
L'assistance-vidéo est présente sur certains tournois de l'ATP et de la WTA depuis 2006. Elle est fondée sur la technologie Hawk-Eye :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hawk-Eye
Chaque joueur a droit à deux ou trois challenges par set. Il peut ainsi, sur les trajectoires qu'il juge litigieuses, demander un replay précis, modélisé sur informatique.

Hockey sur glace (NHL) :
L'assistance-vidéo est utilisée depuis plusieurs années en NHL. Une caméra est fixée sur la ligne de but et permet en cas de doute de valider ou non un but.

Rugby :
Depuis l'an 2000 en Europe, lors de certains matchs nationaux ou internationaux, l'arbitre peut demander l'aide de la vidéo pour juger de la validité ou non d'un essai. Après la fin de l'action, il dessine un grand rectangle avec ses mains. Le 4ème arbitre consulte alors les images du diffuseur et informe l'arbitre principal de la décision à prendre.

Acte de Fair-play lors de OM - Auxerre (0-2) - l'arbitre revient sur sa décision

Trouvé sur www.coupfranc.fr :



A encourager sur les terrains !!!

23 décembre 2009

Ligue 1 - 19ème journée - Revue de presse des commentaires sur l'arbitrage

Sochaux 2 - Rennes 0 : L'entraineur des Bretons en colère !!!
Arbitre : M. Falcone

"Frédéric Antonetti a dénoncé «trois erreurs d'arbitrage et deux buts qui ne sont pas valables», déplorant que l'arbitre ne puisse pas être «sanctionné». "Il est difficile d'analyser ce match car il y a trois erreurs d'arbitrage et deux buts qui ne sont pas valables donc tout est faussé", a déclaré Antonetti après le match.
«C'est grave et on ne doit rien dire mais pendant ce temps l'arbitre ne sera pas sanctionné», a-t-il regretté, déplorant que l'arbitre Didier Falcone puisse continuer "à exercer tranquillement".
"Le drame, c'est que l'on aura oublié dans trois semaines que Rennes a perdu à Sochaux à cause d'erreurs d'arbitrage", a renchéri l'entraîneur, se disant "malheureux" pour son équipe.

Frédéric Antonetti a été rappelé à l'ordre par l'arbitre lors du second but sochalien, alors que le technicien répétait que le buteur Edouard Butin avait été en position de hors-jeu. Lors du premier but, inscrit par Dalmat, le gardien breton Nicolas Douchez, qui affirmait avoir été bousculé par Faty, avait écopé d'un carton jaune pour contestation.
Les Rennais se sont aussi retrouvés rapidement réduits à 10 après que Gyan a involontairement ouvert l'arcade du Sochalien Perquis, l'arbitre sortant un carton rouge devant l'ampleur de la blessure. "

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Ligue-1.-Antonetti-Stade-Rennais-Trois-erreurs-d-arbitrage-_-1203952_actu.Htm


"Ces gens-là [NDLR: les arbitres] ont un pouvoir énorme, ils peuvent faire la différence. Les entraîneurs ont des comptes à rendre aux actionnaires, au conseil d'administration. Les arbitres, eux, n'ont pas de comptes à rendre. Prenez un des deux arbitres assistants : si moi je ne peux plus jouer au foot, lui ne peut plus arbitrer... Il était tout le temps en retard. Si les hommes ne suivent plus, il faut utiliser les machines !"

http://www.lequipe.fr/Football/breves2009/20091223_223740_antonetti-charge-falcone.html



Lens 1 - St Etienne 0 : Yohan Benalouane mécontent
Arbitre : M. Fautrel

Après la défaite de Saint-Etienne à Lens (1-0) mardi soir, Yohan Benalouane a critiqué la décision de M. Fautrel d'accorder un penalty aux Nordistes dans le temps additionnel. "Nous sommes très déçus", a déclaré le défenseur stéphanois sur le site officiel des Verts. "Nous encaissons un but sur une erreur d'arbitrage. Nous avions été solides. On méritait mieux. On rentre bredouille. Nous sommes tristes. Après la pause, nous avons eu davantage la maitrise du jeu. On s'est procuré plus d'occasions. Mais ce fait de match nous empêche de ramener un point."

http://www.ouest-france.fr/sport/ofbreves_-ASSE-Benalouane-Une-erreur-d-arbitrage_toutes-260498_filInfosport.Htm

Jérémy Janot affiche sa frustration :
« Dans l’esprit du match, l’arbitre ne peut pas siffler de la sorte à la 92’. Nous avons réalisé tant d’efforts pour ramener ne serait-ce qu’un point et… Dans la situation où nous sommes, un minimum de sensibilité serait bienvenu. Mais là, avec les arbitres, il n’y a même pas de dialogue. Il n’y a même plus d’émotion et ce penalty anéanti tout ! S’il existe une vraie faute flagrante, je veux bien mais là, rien n’est évident… Dans ce type de contexte, si rien n’est sût à 100%, si un doute existe, l’arbitre ne doit pas siffler. »

http://www.lensois.com/breve-23922-janot-l-arbitre-ne-peut-pas-siffler-.html

Marc Batta débouté en diffamation contre Bruno Derrien

Information du journal Le Parisien le 21 décembre 2009:

"Le directeur national de l'arbitrage (DNA), Marc Batta, a été débouté dans sa procédure en diffamation contre l'ancien arbitre de Ligue 1 Bruno Derrien pour des passages le concernant dans l'ouvrage "A bas l'arbitre", a-t-on appris auprès du tribunal correctionnel de Paris. Dans son livre, M. Derrien, arbitre de 1996 à 2005, était revenu sur sa carrière et sa grande amertume d'avoir été relégué après un match raté, en peignant le petit monde de l'arbitrage français comme un panier de crabes.

Marc Batta contestait l'ensemble des passages qui le concernaient, et en particulier la révélation de son salaire ou la promotion de son fils dans le milieu de l'arbitrage, et demandait le retrait de l'ouvrage, ainsi que 20.000 euros de dommages et intérêts. "

A lire ou à se faire offrir pour Noël: un pamphlet contre l'arbitrage français

"A bas l'arbitre" de Bruno Derrien / Raphael Raymond - Edition du Rocher - 2009

Résumé de l'éditeur:
"L'arbitrage français est en crise. Pour la première fois depuis 30 ans, aucun de ses représentants n'a participé au dernier Euro de football.

Ce camouflet n'a rien de surprenant.
Coups bas, guerres des clans, règlements de compte, production de faux documents, infiltration par un mythomane corse aux pratiques louches, pressions des dirigeants de clubs (Aulas à Lyon)... Aucun ingrédient ne manque au Roman noir de l'arbitrage où l'on retrouve les mêmes personnes : Vautrot, Quiniou, Batta.

Vautrot : Appelé aux affaires en 1991. "Patron des hommes en noir" estimé, puis adulé. En 2003, il dérape et l'on découvre qu'il a sa Cour, ses vassaux, un clan dévoué et qu'il écarte ceux qu'il couche sur une "black list".

Quiniou : Victime d'une cabale des arbitres contre son autorité naturelle, avec la connivence de la Fédération française de football.

Batta : Fait l'unanimité" contre lui. Train de vie extérieur mais absentéisme visible. Nommé à l'Union européenne (ne parle pas anglais) où il fait de la figuration.

L'arbitrage français compte 3 syndicats ! Petits règlements de compte entre amis... Eric Poulat, dit "Le M. Propre des arbitres" rédige des rapports dans le dos de ses collègues.Chasse aux sorcières, stages où la convivialité se fait inimitié.

Et même plainte pour "harcèlement moral" de la part d'une arbitre femme.
Parmi les sujets de fond en cours : Pour ou contre la vidéo pour aider l'arbitrage ? Le sujet reste d'actualité après l'Euro aux flagrantes erreurs. "