26 octobre 2005

Platini réaffirme son opposition à l'assistance vidéo de l'arbitrage

mer 26 oct, 11h36
MONACO (AFP) - Michel Platini a réaffirmé mardi son opposition "farouche", ainsi que celle de la Fédération internationale de football (FIFA), à l'utilisation de la vidéo pour venir en aide à l'arbitrage, comme le souhaite le président de la Ligue de football professionnel Frédéric Thiriez.
"Je suis farouchement contre l'assistance vidéo à l'arbitrage, à l'instar de la FIFA qui a juste ouvert une lucarne sur l'expérimentation permettant, grâce à une puce, de savoir si un ballon a franchi la ligne de but", a déclaré Michel Platini, membre du comité exécutif de la FIFA et de l'UEFA, lors d'un colloque consacré à l'influence de la télévision sur le sport, au 16e Sportel de Monaco.

Cette expérimentation, a rappelé l'ancien joueur, a été lancée dans le Championnat du monde des moins de 17 ans au Pérou (16 septembre-2 octobre) et sera analysée par la FIFA qui décidera de retenir ou non ce système pour le Mondial-2006 en Allemagne.
"Mais le football perdrait de sa fraîcheur à se faire assister par la vidéo pour l'arbitrage", a insisté M. Platini à la tribune du Sportel, en soulignant le fait que la vidéo "n'est pas infaillible".
"Et puis que ferait-on si on devait avoir la vidéo dans chaque corner où quinze personnes se tirent par le maillot ? Est-ce qu'on arrêterait l'action à chaque fois qu'un hors-jeu est constaté par une caméra? C'est un engrenage dans lequel il ne faut pas rentrer", a ajouté l'ancien international.
Les déclarations de Michel Platini interviennent quelques jours après l'annonce par le président de la Ligue française de football professionnel (LFP), Frédéric Thiriez, d'une expérimentation d'arbitrage vidéo dès novembre sur des matches non officiels et à huis-clos. Une expérimentation qui doit avoir lieu avec les moyens techniques de Canal+, chaîne pour laquelle Michel Platini est consultant lors des soirées de Ligue des champions.
Devant quelques journalistes, après son intervention, le vice-président de la FFF a même indiqué que des arbitres et des joueurs en activité qui se prêteraient à une éventuelle expérimentation s'exposeraient à des sanctions de la part de la FIFA.
Plutôt que la vidéo, Michel Platini plaide depuis longtemps en faveur d'un nombre accru d'arbitres sur le terrain.
Dans le Journal du Dimanche, Frédéric Thiriez avait précisé que trois cas pourraient donner lieu à un recours à la vidéo: vérifier si la ballon a bien franchi la ligne de but, confirmer si une faute a été commise dans la surface de réparation ou en dehors, et juger si un but a été marqué de la main.

3 commentaires:

  1. Je suis d'accord pour ne pas utiliser la vidéo en cours de match, qui ralentirait l'action, exciterait les supporters.
    Mais le travail des arbitres serait grandement facilité si les joueurs arrêtaient de simuler des fautes. Je suis donc pour une commission qui visionnerait des matchs tirés au sort, après les rencontres, et qui sanctionneraient lourdement les simulations sans équivoque. Le football redeviendrait alors un peu plus honnête.

    RépondreSupprimer
  2. perso, je suis pour un test de l'arbitrage vidéo. Platini fait bcp de chose pr dégarder le football, alors que lui en tire des gros bénéfices, alors quand il dit que le G14, c'est pour le "fric", il me fait bien rire, car a ma connaissance, il a toujours touché un salaire joli en tant que footballeur...
    Un joueur des bleus (dont je ne citerai pas le nom) avait déjà signalé que Platini acceptait trés mal que ses records soit battu dans le championnat italien, a méditer...

    RépondreSupprimer
  3. Depuis que Mr Simonet (ex-président 3f),s'est épanché dans la presse contre Platini:"il ferait mieux de s'occuper de défendre les intérets Français à l'uefa et fifa ,etc....",j'ai beaucoup de doute sur ce monsieur.Que va en penser mr Sarkozy?

    RépondreSupprimer